Biocontrôle pour lutter contre les maladies cryptogamiques

Plants pommes de terre

Le projet QUALIVIVANT a pour objectif de développer une nouvelle génération d’agents de biocontrôle destinée à la filière fruits & légumes, avec comme premier modèle d’étude la pomme de terre. Ces produits naturels sont basés notamment sur des cocktails d’antagonistes de pathogènes responsables de maladies cryptogamiques. Cette nouvelle voie s’inscrit entre l’agriculture biologique et l’agriculture raisonnée, selon le principe de “La Logique du Vivant” défendu par les Laboratoires SPIRAL.

Ce programme labellisé par le pôle de compétitivité Vitagora était porté par les Laboratoires SPIRAL et le Comité Nord Plants de Pommes de terre. Une partie des travaux a été réalisée par AgroSup Dijon, l’INRA UMR1088 et la société Original Process.

Avancées scientifiques et innovations

Pommes de terre
Efficacité du cocktail d'antagonistes microbiens vis à vis de champignons pathogènes
Qualivivant - avec ou sans traitement par antagonistes microbiens des pathogènes
  • Développement de solutions naturelles pour l’amélioration des défenses des plants de pommes de terre vis-à-vis des maladies cryptogamiques et de l’agression de prédateurs. Ceci va dans le sens d’une réduction de l’utilisation d’intrants chimiques pour l’agriculture, au bénéfice de l’environnement et de la santé publique.
  • Mise en place d’une méthodologie pour l’évaluation sensorielle de la pomme de terre cuite à la vapeur.
  • Optimisation de tests permettant de mesurer la teneur en nutriments (vit.C, vit.B6, polyphénols, anthocyanes, caroténoïdes…) et en composés indésirables (glycoalcaloïdes) des pommes de terre (ces analyses ont été réalisées par le CEDRA).
  • Développement de cocktails d’antagonistes microbiens des champignons pathogènes responsables de maladies cryptogamiques.
  • Développement de traitements naturels basés sur la mycorhization, destinés à la culture sur des sols dont l’état biologique n’est pas fortement dégradé par les traitements chimiques successifs. Il a en effet été démontré que la mycorhization des plants de pomme de terre par un apport exogène d’inoculant mycorhizogène pouvait améliorer la production (amélioration de l’ activité photosynthétique, de la bioprotection et du rendement).
  • Développement d’une nouvelle gamme de produits de biocontrôle destinés à la protection des cultures de plants de pommes de terre vis-à-vis de maladies cryptogamiques (gale argentée, fusariose, rhizoctone brun…). Ces produits de biocontrôle (phytobiotiques), basés en particulier sur des cocktails d’antagonistes microbiens de champignons pathogènes, ne modifient pas significativement les propriétés nutrition-santé des pommes de terre. Ils permettent d’améliorer les rendements et l’homogénéité des calibres des tubercules.
  • Les facteurs clés vis-à-vis de la qualité nutritionnelle des tubercules restent le stockage (durée et conditions) et la variété.

Le département Agroécologie des Laboratoires Spiral, fort d’une expérience de plus de 30 ans, propose d’évaluer le taux de mycorhization de vos plantations. Cette analyse permet de déterminer si les pratiques culturales utilisées sont respectueuses des champignons mycorhiziens qui peuvent en retour apporter des bénéfices à la culture.

Le laboratoire de microbiologie du CEDRA a réalisé les essais in-vitro pour la caractérisation du potentiel antagoniste de différentes souches microbiennes vis-à-vis de germes responsables de maladies cryptogamiques.

Les Laboratoires de Recherches Appliquées SPIRAL sont engagés dans des projets collaboratifs visant à renforcer la pérennité de la filière cassis et petits fruits en Bourgogne face notamment au changement climatique.